Récit de guerre entre la Tribut et Geoffroy Guichard par Furioso

Récit de guerre entre le Duc Furioso de la Tribut d’Argent et le Roi Didimoussa de Geoffroy Guichard.


Le vent glacial des montagnes du Nord s’engouffrait déjà dans les fines meurtrières de la forteresse Rakdrin, bastion du Seigneur Furioso, chef et Roi incontesté du Royaume des Montagnards.
Il régnait alors une atmosphère pesante et lourde ; un silence inhabituel s’était installé dans tout le château. L’heure n’était pas à la fête mais à la réflexion. Une décision importante devait être prise ce soir…

Et ils étaient là tout les deux. Le Duc Furioso et le Prince Lord Kingstley, chevaliers et conseillers de la couronne d’argent.
Lord Kingstley était assis dans l’un des grands fauteuils qui entouraient la grande table de la salle d’honneur, et regardait encore et encore les nombreuses cartes qui couvraient cette dernière. Furioso, lui, était tourné vers la fenêtre et contemplait la ville, maison ancestrale de ses pères.
Il prit alors la parole : « Mon ami, dit-il, comment avons-nous pu en arriver là ? La guerre a été un échec !! Pas assez de guerriers y ont pris part. »
Lord Kingstley se tourna alors vers lui : « Tu as raison, mais comment aurions nous pu imaginer cela. Nos troupes étaient fin prêtes mais nous avons crouler sous le nombre. Les Seigneurs de Geoffroy Guichard ont eux, répondus en masse à l’appel de leur Souverain Didimoussa. Ils ont menés au combat des armées innombrables et nous n’avons pas pu résister, il est temps maintenant de prendre notre décision. »

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Oui, comment en sommes nous arrivés là ?
Revenons quelques jours en arrière afin de décrire le commencement du conflit qui a entraîné la chute de la Tribut d’Argent.
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C’est dans le jour sombre de la troisième lune du cycle Njorg que le Seigneur mauvais Zhang Liao, serviteur et Baron de Didimoussa, nous déclara la guerre. Nous connaissions déjà la réputation de ce vil esclave des ténèbres connu pour sa pratique des arcanes Noires et c’est pour cela que nous ne fûmes pas étonné par son agression.
Ce dernier, toujours en besoin de vierges pour satisfaire sa soif de sang pure, n’avait pas pu s’empêcher d’essayer d’étendre son emprise vers nos contrées.

Nous répondîmes donc avec force et rapidité. Malgré la distance qui séparait nos capitales du front avec ce tyran, nous fîmes « marche forcée » pour arriver au porte de sa capitale.
C’est à partir de ce point que tout bascula…
Retranché dans son bastion, le pleutre Zhang Liao utilisa sa magie afin de nous empêcher de rentrer dans sa cité principale. Ainsi malgré de nombreux assauts sur sa forteresse, les portes ne cédèrent pas.
Nous décidâmes alors de prendre ses villes et de défaire ses armées loin de son aura maléfique. A croire que la volonté de son Seigneur, ne dépassait pas sa capitale, nous fîmes ripaille sans aucune résistance de ses armées et provinces secondaires.

Mais le mal était fait... Il avait déjà trompé le Roi Didimoussa en personne par ses paroles manipulatrices et ce dernier déclara alors la guerre à la Tribut malgré son traité de Paix en cours entre les deux Royaumes.

Tout s’enchaîna alors très vite. Pendant que Lord K. maintenait le front dans les contrées de Zhang Liao, je dû faire remonté mes armées qui étaient déjà à mie parcoure vers le combat originel.
Nous avions affaire à forte partie. Didimoussa était un guerrier respecté et réputé pour ses stratégies audacieuses et ses attaques éclairs. L’heure n’était donc plus à la diplomatie, mais à la haine, au combat et au meurtre.

A peine la déclaration de guerre annoncée, que l’un de mes vassaux était déjà attaqué par un petit Seigneur Atamos. Celui-ci subirait mon couroux…
J’envoyai donc 2 armées pour anéantir cette menace proche. Sa poche de résistance ne fît pas long feu et en le dépossédant de 4 provinces, il m’offrit sa rédition. Dans un instant de pure bonté, je lui rendis ses provinces sans exceptions.
Mais déjà, posté sur sa capitale, je subissais les assauts du Seigneur Romzz, qui avait l’air déterminé à reprendre ce Seigneur. Je le repoussai aussi avec facilité, en écrasant son armée aux portes de la capitale d’Atamos.
Notre Seigneur MyoSyTo étant paralysé au niveau de sa ville principale par les armées de Mergesh, d’Avenus et de Didimoussa lui-même, il ne pu prendre activement part au conflit.
Quand à Lord K., il fît sa part du travail en anéantissant une armée de Didimoussa qui tentait de reprendre une des villes de Zhang Liao et résista avec force et audace, face aux innombrables troupes qui se présentaient devant lui.
Un dernier Seigneur de la Tribut d’Argent, Galatheor, résista lui aussi héroïquement mais croula sous le nombre. Bloqué économiquement par les nombreuses prises de provinces, il ne pu entretenir ses armées…

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Je pourrai écrire encore de nombreuses pages à propos de ce conflit, mais j’ai décidé de me tenir aux éléments principaux et décisifs pour nous.

La bataille était donc très mal engagée. Didimoussa faisait route vers ma capitale, et MyoSyTo en otage, nous courrions droit vers un démantèlement de notre Royaume et une prise générale de tous nos vassaux. Non pas que le conflit avec Didimoussa me faisait peur, j’aurai adoré l’affronter à mes portes, mais la perspective d’anéantir le long travail de structuration des vassaux me fît prendre avec Lord Kingsltey la décision de capituler.
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Furioso quitta alors sa contemplation de la ville et s’assit au côté de Lord Kingstley.
« Oui mon ami, tu as raison et je suis encore d’accord avec toi, comme toujours… En tant que chef et dirigeant, nous devons penser d’abord aux populations civiles puis à notre orgueil personnel. Continuer ce conflit nous amènerait à la ruine. Il faut savoir s’arrêter et accepter sa défaite.
Appel le scribe et rédigeons au Roi Didimoussa notre lettre de capitulation. »

Furioso du Royaume des Montagnes